Duke en de 10de Wing 1952-1954

DUKE2 aangepast.jpg

Bruxelles, le 15 mars 2013. Nous venons de recevoir, grâce aux bons soins de la poste, le livre « Duke en de 10de Wing 1952-1954 » rédigé par le Colonel Aviateur (e.r.) Louis Reeckmans. L’auteur s’est attaché, dans la première partie de l’ouvrage, à dépeindre la personnalité du premier chef de corps du 10ème Wing et premier commandant de la base de Kleine-Brogel, le Lieutenant-colonel Aviateur Comte Yvan du Monceau de Bergendal, DFC & bar, surnommé « Duke » par ses camarades de combat à la Royal Air Force durant la deuxième guerre mondiale. Duke avait une forte personnalité et était un officier d’une solide trempe, l’homme qu’il fallait pour faire sortir un nouveau wing d’avions de combat et une base OTAN des limbes.

Le jeune élève pilote du Monceau de Bergendal à l’entraînement sur Koolhoven FK 56, alors l’avion école le plus moderne de l’Aéronautique Militaire, à Gossoncourt début mai 1940. (Archives Jean-Pierre Decock)

Yvan du Monceau de Bergendal était l’as belge de la RAF avec un tableau de chasse affichant huit victoires confirmées en combat aérien et son prestige était grand auprès des jeunes pilotes recrutés et formés en masse aux Etats-Unis au début des années 50 dans le contexte de l’expansion de la Force Aérienne Belge requis par l’OTAN (organisation du traité de l’Atlantique nord), établi en 1949 face à la menace hégémonique de la Russie Soviétique et Communiste. Louis Reeckmans était l’une de ces jeunes recrues et l’un des premiers pilotes versés à la toute nouvelle 27ème escadrille, l’une des trois constituant le 10ème Wing de chasseurs-bombardiers.

Yvan du Monceau de Bergendal alors qu’il était CO (Commanding Officer) du 349 (Belgian) Squadron de la RAF basé à Friston au début de 1944. L’image est extraite d’un film 16 mm où on le voit battre des paupières à intervalles réguliers, comme s’il avait un tic nerveux, phénomène révélateur du stress provoqué par les nombreuses missions offensives accomplies en préparation au débarquement en Normandie qui sera effectif cinq moins plus tard. (Archives Jean-Pierre Decock)
Duke à bord du Spitfire MK Vb GE-F du 349 Squadron au départ de Friston début 1944 pour une mission « ramrod » (escorte de bombardiers moyens jusqu’à leur objectif en Belgique ou dans le Nord de la France). (Archives Jean-Pierre Decock)

Dans son livre, Louis Reeckmans restitue à merveille l’ambiance de l’époque avec ses grandeurs et ses servitudes, mais également ses grands et petits bonheurs ou malheurs. C’est littéralement une tranche de vie d’un wing d’avions de combat en formation au début des années 50 qui nous est contée dans un style alerte et dynamique. C’est du vécu, du « slice of life » : ça pulse, vit et palpite page après page et c’est cela qui en rend la lecture passionnante! L’ouvrage est rédigé en néerlandais, mais il y a des pans entiers en français relatant des anecdotes savoureuses de la vie en escadrille, le tout truffé de citations dans le jargon anglo-saxon typique des aviateurs. L’ensemble met le lecteur au diapason et il ne fait aucun doute que l’auteur a vécu cette expérience intensément et nous la restitue « dans son jus » avec toute sa saveur et pour notre plus grand plaisir, car il n’y a, à ce jour, guère de documents et de témoignages publiés au sujet des débuts de la Force Aérienne et, en particulier, sur le 10ème Wing.

Erigé en monument devant le mess des officiers de Kleine-Brogel, le Thunderjet F-84E immatriculé FS-17 représente le premier jet ayant équipé le 10ème Wing. Celui-ci porte, comme il était de coutume pour les Wing Commanders de la RAF, les initiales du nom du patron, en l’occurrence DMB pour du Monceau de Bergendal, premier chef de corps du wing.

Pour les puristes : le lion rouge sur la dérive est l’emblème du 10ème Wing et le gouvernail de direction à segments noirs et jaunes était la marque spécifique du 31 (Tiger) Squadron. (Jean-Pierre Decock)

Nous ne pouvons que dire bravo ainsi que féliciter Louis Reeckmans d’avoir publié ce livre et nous avons à cœur de lui dire, ainsi qu’à ses nombreux camarades qui ont vécu cette époque, donnez-nous en encore!

« Duke en de 10de Wing 1952-1954 », un livre cartonné format à l’italienne de 64 pages, agrémentées de nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs, publié à compte d’auteur.

Pour l’obtenir, virer la (modique) somme de 25€ (port compris) sur le compte 755426235534 de Louis Reeckmans en stipulant le titre de l’ouvrage dans la partie « communication » du virement; le livre vous parviendra par la poste sous quinzaine.

Jean-Pierre Decock

 

Picture of Jean-Pierre Decock

Jean-Pierre Decock

Brevet B de vol à voile en 1958. Pilote privé avion en 1970. Totalise 600 heures de vol dont 70 d’acro. Un œil droit insuffisant empêche toute carrière dans l’aviation. (Co-)Auteur et traducteur de 41 ouvrages d’aviation publiés en 4 langues depuis 1978. Compétences: histoire, technique et pilotage (aviation civile, militaire ou sportive).

[pencilang nl_BE='Deze website maakt gebruik van cookies om uw gebruikservaring te optimaliseren. Door verder te surfen, stemt u in met ons Privacy & Cookie beleid.' fr_BE='Ce site utilise des cookies pour optimiser votre expérience utilisateur. En continuant à surfer sur Internet, vous acceptez notre politique de confidentialité et d’utilisation de cookies.' /] [pencilang nl_BE='Accepteren' fr_BE='Accepter'/] [pencilang nl_BE='Lees meer' fr_BE='Lire Plus'/]

[pencilang nl_BE='Deze website maakt gebruik van cookies om uw gebruikservaring te optimaliseren. Door verder te surfen, stemt u in met ons Privacy & Cookie beleid.' fr_BE='Ce site utilise des cookies pour optimiser votre expérience utilisateur. En continuant à surfer sur Internet, vous acceptez notre politique de confidentialité et dutilisation de cookies.' /] [pencilang nl_BE='Accepteren' fr_BE='Accepter'/] [pencilang nl_BE='Lees meer' fr_BE='Lire Plus'/]