Patrick Peulmeule stuurde ons in april 2007 deze interessante foto’s die genomen zijn nabij Jusaine, zo’n vijfhonderd meter van de basis Florennes, aan de kant van Rosée. Het lijken inderdaad overblijfselen van T-vormige vliegtuigloodsen. Verder onderzoek is beslist nodig. Patrick schrijft:
Comme promis lors de notre conversation à Wevelgem dimanche dernier, je vous envoie quelques photos du hangar en ruine qui se trouve au lieu dit « Jusaine », à 500 mètres environ de la limite actuelle de la base de Florennes, côté Rosée.
Une origine allemande semble très probable du fait de son architecture générale « type T », que je connais bien pour l’avoir vue sur des hangars, encore utilisés ceux-là, sur des aérodromes de ma région (Lille-Marcq-en-Baroeul, Vitry-en-Artois). Ce type de construction est d’ailleurs décrit dans le livre « Florennes Air base 50 ans d’histoire » de J-P Challe: « D’une architecture semblable à celle d’une ferme, disséminés dans les prés et les bois, les boxes d’avions sont tous construits de la même façon: une série de portes coulissantes en façade, un bâtiment en blocs de béton avec une cavité pour la queue de l’appareil et une toiture. Ces hangars étaient prévus pour un avion . . . » (page 31). Au sujet des emplacements, il est par ailleurs indiqué (page 49): « Les avions se cachent . . . dans les boxes aménagés à cet effet . . . ils étendent leur zone de parking jusqu’au château de Rosée, à la ferme de la Croix des Dames . . . ».
Un examen minutieux des cartes figurant pages 30 et 84 de cet intéressant ouvrage montre d’ailleurs que quelques installations de dispersion se situaient bien dans le secteur du vestige en question. A noter encore que la petite route toute proche de ce hangar, en plaques de béton, se prolonge en continuité à l’intérieur de la base, coupée évidemment maintenant par le grillage de clôture de celle-ci; elle devait certainement servir de taxiway à l’époque. Tout ceci mériterait bien sûr d’être confirmé par des témoins de l’époque et les archives de la base, mais il me semble que les présomptions en faveur d’une origine allemande sont déjà très fortes au vu de ces éléments.
Après avoir pris ces photos du bâtiment en question (mardi 27.03), j’en ai remarqué un autre de l’autre côté de cette petite route, un peu moins visible de loin, mais qui semble bien (il est en plus mauvais état) être du même modèle.
Update Piet Bouma (10 mei 2013): Ik bezocht de locatie op 29 april 2013. Er zijn nog drie rails zichtbaar, hetgeen betekent dat er aan beide kanten drie schuifdeuren zaten, zes in totaal. De opening die de zes deuren afdekte was zo’n 25 meter breed en de deuren waren waarschijnlijk zes meter hoog! Er was dus plaats voor een forse bommenwerper, zoals een Junkers 88 bijvoorbeeld. Aan de overkant van de Rue Pont de la Cour zouden zich ook resten bevinden van een Duitse oorlogsloods. We hebben die niet bezocht. Daar is ook veel minder van overgebleven. Coördinaten; 50.2359 N 4.6697 E